Rencontre médias dans les studios de France Télévisions

Rencontre médias dans les studios de France Télévisions

Dimanche, entre deux rencontres sur le salon nautique, Benoit a continué son marathon médiatique, il était l’invité pour une émission radio en direct dans les studios de France Télévisions Entre la presse écrite, web, télé et radio, Benoit a eu l’occasion de découvrir les coulisses des médias, un moment privilégié pour faire partager son expérience au plus grand nombre.

250 personnes venues applaudir Benoit à Nantes !

250 personnes venues applaudir Benoit à Nantes !

Et pour célébrer sa victoire, Benoit a souhaité convier tous ceux qui l’ont soutenu et qui ont cru en lui, ses partenaires, amis, famille, et tous ceux qui l’ont suivi de près ou de loin ! Une soirée inoubliable mardi soir à l’école d’architecture au coeur de Nantes lors de laquelle 250 personnes ont répondu présentes à l’invitation ! En découvrant l’assemblée, les mots manquaient à Benoit… »je ne m’attendais pas à vous voir si nombreux, merci, je ne sais plus par quoi commencer du coup…! « 

Finalement ce sont les enfants de l’école Marie-Anne du Bocage à Nantes qui ont commencé la présentation ! Avant le départ, Benoit était allé à la rencontre des élèves de la classe de CM2, ils ont suivi Benoit tout au long de sa course. D’ailleurs, lors de l’appel des élèves dans la cour de l’école lundi matin 2 décembre après la victoire du 667, les élèves ont tous entonné en choeur un « on a gagné, on a gagné »…!Ils avaient glissé des dessins dans le bateau pour booster Benoit, très touché il a confié mardi soir que ces dessins ont certainement eu un rôle non négligeable dans son résultat !Et pour le retour de leur champion, ils avaient préparé un grand dessin avec un mot qui résume l’exploit…. »Bravo » ! 5 élèves de la classe étaient présents mardi soir, ils étaient fiers de pouvoir dire un mot au nom de toute leur classe. Ils ont pris le micro pour lire à Benoit plusieurs poèmes spécialement composés pour sa victoire, des mots touchants entre notre marin et des futurs champions !
Benoit a ensuite déroulé sa course en revenant sur ses moments forts, ses fortunes de mer, ses moments de bonheur comme ses moments de galère. Une présentation qui a permis à tous de découvrir son Aventure de vive voix, illustrée par la projection du film de sa course en avant-première !Et pour l’occasion, Benoit a eu l’honneur d’accueillir deux grands marins qui ont fait le déplacement pour venir le féliciter :- Jean-Luc van den Heede, son parrain sur ce projet qui l’a soutenu tout au long de l’avancée. Ce « marin inoxydable » au long palmarès de navigation (10 passages du Cap Horn, 5 tours du monde réussis en solitaire, tous terminés sur le podium) a lui même fait..2 Mini Transats ! Jean-Luc a connu Benoit petit, lorsqu’il rêvait déjà de traverser l’Atlantique en course !Complices, Jean-Luc avait prêté à Benoit sa mascotte, une peluche avec qui Benoit a partagé de très bons moments à bord du 667 ! Benoit a rendu à Jean-Luc son gri-gri avec un peu d’émotion, sa mascotte qui a déjà fait plusieurs tours du monde en mer vient de gagner sa première course !– Jean-Pierre Dick, également un marin de renom (3 Vendée Globe, double vainqueur Barcelona World race, triple vainqueur Transat Jacques Vabre) qui a accueilli Benoit au sein de son écurie à succès, Absolute Dreamer. Ils se sont rencontrés en Nouvelle-Zélande lorsque Benoit travaillait sur la construction du JP54, voilier de Jean-Pierre Dick. C’est dans le chantier néo-zélandais qu’ils ont appris à se connaitre, et au fil des navigations Jean-Pierre a vu le potentiel de Benoit. Il a cru en lui et lui a apporté tout son soutien pour réaliser son projet dont il rêvait tant.

La soirée s’est poursuivie par un cocktail convivial vue sur la Loire ! Jean-Luc van den Heede, marin aguerri, est également un chanteur hors norme ! Il a animé la soirée d’une voix de maître accompagné au piano pour une soirée musicale, un moment festif et chaleureux pour le plaisir de tous !

Benoit a pris un moment de repos entre deux rendez-vous, il reprendra prochainement la plume pour vous écrire son expérience de ses propres mots, il a encore tellement de choses à partager….Mais d’ici là, il est déjà l’heure de penser à la suite, nouveaux projets en cours…?!
Invité sur la scène du salon nautique de Paris

Invité sur la scène du salon nautique de Paris

Benoit a atterri en métropole samedi matin, et a directement enchainé par une visite sur le salon nautique ce week-end.

Invité d’honneur sur la scène du salon nautique samedi dernier pour une rétrospective autour de la Mini Transat, Benoit a raconté sa course en compagnie d’Aymeric Belloir. La venue des 2 vainqueurs (proto et série) de l’édition 2013 était très convoitée et le public a applaudi leurs performances respectives ! Benoit est également revenu sur son avant-course, car la traversée a bien duré 18 jours mais pour pouvoir être au départ il y a eu 2 ans de projet en amont, avec des moments de solitude face aux étapes clés , « un mur à franchir qui s’annonçait parfois infranchissable« , mais les efforts ont payé et ces moments durs ont laissé place à des moments de bonheur !

« Le rêve en solitaire de Benoit », toutes les coulisses du projet en ligne !

« Le rêve en solitaire de Benoit », toutes les coulisses du projet en ligne !

« Rêve en solitaire », quand l’imaginaire devient réalité…France Bleu lance un web-documentaire inédit sur les coulisses de la préparation de Benoit jusqu’à sa victoire !Découvrez Benoit et son projet Mini sous toutes ses coutures : le sommeil, moments de bonheur, l’entrainement, la vie à bord, les doutes,…Naviguez avec les dauphins, apprenez tout sur la navigation sans instrument, découvrez ses nouvelles voiles, bref revivez en images le projet de Benoit grâce à ce documentaire France Bleu innovant et découvrez comment Benoit s’est préparé pour gagner la Mini Transat !Allez sur : http://www.francebleu.fr/infos/mini-transat/webdoc-le-reve-en-solitaire-de-benoit-marie-secours-1120946 et cliquez sur les numéros de chapitre pour découvrir les contenus !Bonne navigation !
Bye Bye Gwada…

Bye Bye Gwada…

Depuis son arrivée victorieuse à Pointe-à-Pitre, Benoit a pu profité des charmes de la Guadeloupe et des activités autour de la Mini-Transat.Ces dix jours ont été rythmés par l’arrivée des autres concurrents. La classe Mini est une classe à part, tant par le challenge qu’implique cette course en solitaire sans communication que par son état d’esprit. La tradition est que le gagnant accueille ses poursuivants ; après avoir été concurrents en mer, les copains se retrouvent et refont leur course des heures durant, souvent après avoir partagé un petit plongeon dans le port pour fêter chaque arrivée, en plein jour comme en pleine nuit !Et comble de la classe Mini, le gagnant de l’édition précédente, David Raison, est venu jusqu’en Guadeloupe pour réserver un accueil chaleureux aux marins de l’édition 2013 et passer le flambeau ! Tremplin de la course au large, c’est une classe à part,  à la fois par l’aventure qu’elle engendre, mais également par les liens humains qu’elle créée.Et entre deux arrivées, Benoit a pu aller découvrir un peu l’île lors d’excursions…avant de participer au Grand Prix de la Ville de Pointe-à-Pitre le week-end dernier.Au programme, Benoit a embarqué samedi des jeunes à bord de son Mini 667 pour faire une parade devant la darse de Pointe-à-Pitre, une occasion idéale pour promouvoir la voile et défiler en flotte ! A bord du Mini 667, la fierté de défiler sur le bateau vainqueur était de mise, et Benoit a beaucoup apprécié ce moment de partage avec des jeunes locaux déjà accros de voile !Le dimanche, Benoit a eu à son tour l’honneur d’embarquer sur un bateau traditionnel pour découvrir la voile traditionnelle guadeloupéenne, « un bateau qui a une âme, comme les gars dessus. C’est le top ces bateaux en bois« . (source : France Antilles)Ce « Kanot saintois » utilisé il y a plus de cinquante ans par les marins pêcheurs de Guadeloupe, fut aussi à cette époque utilisé de façon plus ludique lors des retours de pêche ou lors des fêtes communales et au cours des régates appelées « kous à vwèl » avant de disparaître progressivement avec l’arrivée des premiers moteurs à partir des années 50. Trente-cinq ans plus tard, ce bateau revient à la mode et le « Tour de Guadeloupe en Voile Traditionnelle » est organisé chaque année en juillet en compétition ! (source http://www.TGVT.fr)En duo à la barre avec Julien Citadelle, Benoit a trouvé ses marques sur ce canote saintois et a pris beaucoup de plaisir à découvrir ce voilier sur les eaux guadeloupéennes.Pour ceux qui souhaitent découvrir ce canot local en navigation avec un équipage de choc à son bord, vous pouvez aller regarder la vidéo de leur sortie en mer : https://vimeo.com/81457488Et après le bateau saintois, Benoit s’est reconcentré sur son Mini pour préparer entre deux arrivées le retour d’Eva Luna.Ca y est, le bateau est démonté, le 667 est prêt à faire le chemin retour en cargo et le marin s’apprête à faire route vers l’aéroport ; une belle histoire s’achève mais c’est certain, elle en appelera d’autres…Bye bye Gwada, c’est sûr, par les airs ou par la mer Benoit reviendra, il repart avec tellement de souvenirs inoubliables plein la tête…Bon retour, et à demain sur le salon nautique !

Benoit sur la scène du salon nautique ce samedi à 16h !

A l’âge de 12 ans, Benoit parlait déjà de Mini Transat. Avec des rêves plein la tête, il a orchestré sa vie de manière à un jour pouvoir prendre le départ de cette course mythique.

Il a suffit qu’il regarde les yeux de son entraineur d’optimist lui parler de cette course pour comprendre qu’une Mini Transat est bien plus qu’une Transat, c’est une sorte de parcours initiatique où chaque marin se découvre. Il avait compris qu’après avoir fait une Mini, on n’est plus tout à fait le même…

En prenant le départ de la Mini Transat 2013, Benoit partait dans l’optique de vivre une Aventure humaine et sportive, pour se découvrir lui-même tout en exploitant pleinement ses compétences de marin et en gardant en ligne de mire la recherche de performance. Ce même entraineur lui avait d’ailleurs fait goûté aux joies de la compétition, il avait compris que pour gagner, il ne faut jamais rien lâcher.